Philippe de la Mothe-Houdancourt - Louise de Prie

château du Fayel 

7èmes aïeuls de Jean de Chivré

o 1605o 15 nov 1626
x ca 22/11/1650
+ 24 mars 1657+ 06 jan 1709


Philippe de la Mothe-Houdancourt, fils de Philippe de la Mothe-Houdancourt, 43 ans, seigneur de la Mothe-Houdancourt, Sacy-le-Petit, Fayel, Rucourt, et de Louise Charles, arrive au monde en 1605. C'est le huitième d'une famille de 15 enfants recensés.

Philippe intègre en 1622, à dix-sept ans, en tant que cornette de chevau-légers, les armées du roi Louis XIII en lutte contre les huguenots. Puis il est capitaine au régiment de Joinville en 1624.

Le 10 août 1631, il reçoit en donation de son père la terre et seigneurie du Fayel dans l'Oise, achetée, quelques années plus tôt en1626, par son oncle défunt Daniel de la Mothe-Houdancourt. (Le château du Fayel et ses seigneurs / par M. l'abbé E. Morel... ; ouvrage publié sous les auspices de la Société historique de Compiègne - p.51 - gallica)

Philippe grimpe rapidement les échelons militaires, il est gouverneur de Bellegarde en 1632, maître de camp d'infanterie en 1633, maréchal de camp en 1637, lieutenant général en 1639. En 1641, il rejoint l'armée de Catalogne sous les ordres du prince de Condé.

Le 8 octobre 1641, Philippe reçoit, du cardinal de Richelieu, dont le grand-père maternel François de la Porte a pour épouse en secondes noces Madeleine Charles grand-tante maternelle de notre Philippe, cette lettre d'encouragement : « Monsieur, l'affection que je vous porte me faisant prendre part a ce qui vous touche, je ne puis que je ne me resjouisse avec vous de la faveur qu'il plaist au Roy vous faire vous envoyant un Brevet de reserve du Cordon bleu, pour un tesmoignage de ce quil scait que vaut vostre personne, et de la reconoissance de vos services. Vous assurant qu'il ne vous departira jamais tant de graces que je ne vous en souhaite davantage comme estant. (Lettres de Richelieu et de Mazarin à divers membres de la famille de La Mothe-Houdancourt.XVIIe s. - vue 43 - gallica)

Ses victoires lui valent le grade de maréchal de France le 2 avril 1642, de vice-roi de Catalogne le  25 juin 1642 succédant à Urbain de Maillé, marquis de Brézé, démissionnaire, puis de duc de Cardone en octobre de cette même année.

Mais, peu à peu, le vent tourne, il perd son principal soutien avec la mort du cardinal de Richelieu en décembre 1642, et est loin d'avoir la même cote avec le cardinal Mazarin. Son autre soutien Sublet de Noyers est renvoyé en avril 1643, et remplacé par Michel Le Tellier avec qui l'hostilité devient vite grandissante.
La défaite éprouvée au siège de Lérida en mai 1644, face aux troupes espagnoles, est largement imputée à Philippe par Mazarin et Le Tellier. Il est démis de ses fonctions de vice-roi,  arrêté le 28 décembre 1644 à Lyon, puis enfermé au château de Pierre-Encise dans l'attente de son procès.

Soutenu par son père et ses frères Henri, évêque de Rennes, et Jacques, capitaine des galères du roi, Philippe est libéré et disculpé, presque quatre ans plus tard, en septembre 1648.

 

Louise de Prie, fille de Louis de Prie, 26 ans, marquis de Toucy, et de Françoise de Lusignan de Saint-Gelais, 24 ans, naît le dimanche 15 novembre 1626 à Fervaques (Calvados), ayant pour marraine sa grand-mère paternelle Louise de Hautemer. C'est la troisième d'une famille de 4 enfants recensés.

À l'âge de six ans et demi, le 9 mai 1633, Louise, orpheline de père, est choisie comme marraine d'un petit garçon à Fervaques. (AD 14 Fervaques p.16)

Sa mère Françoise de Lusignan de Saint-Gelais étant dame d'honneur de la reine Anne d'Autriche en 1642, Louise se trouve mêlée à la cour royale dans sa jeunesse.

Dans l'histoire des princes de Condé, on peut lire que Louise de Prie, surnommée 'demoiselle de Toussy', vers 1646, retient l'attention du prince de Condé : « On le crut occupé de Mlle de Toussy, beauté imposante, dont la haute taille excita l'admiration des ambassadeurs polonais. Un moment compromise par une mère avide, intrigante, Louise de Prie a figuré dans quelques pasquins et vaudevilles ... Ici pas même le roman ; rien que le prologue d'un conte licencieux, un marchandage, une négociation qui n'est délicate d'aucun côté et qu'un intermédiaire peu scrupuleux essaye de terminer à coup d'argent. Il n'arriva pas à ses fins : après quelques imprudences, Mlle de Toussy, qui savait calculer, put s'arrêter à temps. » (Histoire des princes de Condé, pendant les XVIe et XVIIe siècles. T. 5 / par M. le duc d'Aumale - p.19 - gallica)


Le 20 novembre 1650, une permission est donnée au curé de Saint-Bris-en-Auxerrois de fiancer et marier Philippe de la Mothe-Houdancourt et Louise de Prie. (Paris (Paris, France) | 1530 - 1792 | AD75 - BMS Saint-Eustache (Paris) - Fichier BMS Saint-Eustache vol 87 Lalier - Landot - vue 195 - geneanet) 

Philippe de la Mothe-Houdancourt, 45 ans, se marie vers le 22 novembre 1650 à Saint-Bris-le-Vineux (Yonne) avec Louise de Prie, 24 ans.

Ils donnent naissance à 5 enfants recensés :
  1. Françoise Angélique de la Mothe-Houdancourt (F) apparaît vers 1651.

    Louis Marie Victor d'Aumont, fils d'Antoine d'Aumont, duc d'Aumont, et de Catherine Scarron de Vaures, arrive au monde le jeudi 9 décembre 1632.

    Françoise de la Mothe-Houdancourt, 18 ans, s'unit le jeudi 28 novembre 1669 avec Louis d'Aumont, 36 ans, veuf de Magdeleine Fare Le Tellier, fille de Michel Le Tellier.

    De leur union voit le jour un enfant recensé.

    Sous toutes réserves quant à la véracité des faits énoncés dans le document suivant, mais qu'on retrouve sous une autre forme dans l'histoire amoureuse des Gaules de Bussy-Rabutin, Françoise semble mener une vie pour le moins tapageuse : « La femme que madame de Coulanges et madame de Sévigné désignent sous le nom d'Alcine est la duchesse d'Aumont. Des trois filles de la maréchale de la Mothe, toutes trois belles, toutes trois mariées fort jeunes à des hommes d'une haute naissance qu'elles ne purent aimer, la duchesse d'Aumont était l'aînée et la plus belle : ce fut aussi celle qui mit le plus de discrétion dans le nombre et le choix de ses amants. Le duc d'Aumont, beaucoup plus âgé qu'elle, avait, lorsqu'il l'épousa, deux fils et deux filles de sa première femme, Madeleine le Tellier, sœur de Louvois et de l'archevêque de Reims ; de sorte que la duchesse d'Aumont se trouvait apparentée avec le Tellier et par conséquent aussi avec madame de Coulanges.

    La duchesse d'Aumont, dans son âge avancé, compta parmi les femmes qui, après avoir été célèbres par leurs aventures galantes, se faisaient remarquer par leur grande dévotion ; mais c'était de cette dévotion fastueuse qui s'annonçait à tous par l'absence de rouge, par de grandes manches et une mise particulière, par une affectation de pratiques rigoureuses, par un grand renfort de directeurs et de confesseurs. Madame de Sévigné, dans les lettres toutes confidentielles qu'elle écrit à sa fille, exerce souvent sur ces femmes sa spirituelle malice ; et ses éloges railleurs font présumer qu'elle croyait peu à la sincérité de leur foi. Nous pensons qu'elle se trompait : la vanité est un défaut tellement inhérent à notre nature que le plus grand triomphe du christianisme est d'empêcher que ce méprisable sentiment ne se glisse involontairement jusque dans l'exercice des actions les plus vertueuses. La foi la plus sincère ne nous garantit pas toujours de ce danger. Ce qui faisait naître la défiance de madame de Sévigné sur les femmes qui restaient dans le monde après leur conversion, et qui semblaient aspirer à la gloire de lui servir d'exemple et de modèle, c'est la comparaison qu'elle faisait d'elles avec ces grandes pécheresses dont la subite transformation, opérée par une grâce toute divine, excitait à la fois sa surprise et son admiration. Si humbles, si douces, si bonnes, si retirées, si entièrement dévouées aux bonnes œuvres, à la pénitence, au repentir, si complétement absorbées par le saint amour de Dieu, et en même temps si calmes, si contentes, si réjouies de leur état, elles étaient les premières à condamner et à flétrir la folie de leur vie passée ; elles en parlaient sans exagération et sans vains détours, avec une joyeuse pitié, comme d'un désir maladif dont on est heureusement guéri ; et tout cela sans avoir besoin de conseils, d'exhortations , d'éloquents sermons ; n'aimant le prêtre qu'à l'autel et au confessionnal, n'implorant de lui que le pain céleste, l'absolution et la prière. Telle alors se montra, après le brisement de cœur causé par la mort du chevalier de Longueville, la comtesse de Marans, cette Mélusine envers laquelle madame de Sévigné s'était longtemps montrée si cruelle et dont, par une sorte d'amende honorable, elle trace à sa fille une admirable peinture, bien propre à faire envier à celle-ci, au milieu des grandeurs du monde, de ses agitations et de ses tourments, l'oubli de toutes les peines, de toutes les passions et le calme bonheur de cette nouvelle convertie.

    Il n'est pas impossible que la religion, qui domina la duchesse d'Aumont dans son âge mûr, ne lui ait inspiré dans sa jeunesse assez de crainte et de respect pour qu'elle se soumit à ses prescriptions, mais sans lui donner la force suffisante pour résister à la violence des penchants qui l'entraînaient. Dans ce siècle, les exemples de ce genre sont fréquents, sans compter celui de Louis XIV. Alors s'explique comment une certaine exactitude à remplir ses devoirs religieux aurait donné à la duchesse d'Aumont plus de retenue, et comment ses liaisons amoureuses furent plus cachées et causèrent moins de scandale que celles de ses deux sœeurs, la duchesse de la Ferté et la duchesse de Ventadour.

    Cependant le secret des amours de la duchesse d'Aumont fut assez connu pour fournir, quand elle vivait, le sujet d'un de ces romans où l'auteur, comme Bussy dans son libelle, montre une trop grande connaissance des noms, des qualités, des caractères et de l'âge des personnages qu'il met en scène pour que les faits principaux qu'il leur attribue ne soient pas le résultat de ce qui se disait, à tort ou à raison, à la cour et dans le grand monde. Nous avons encore une autre preuve de la vérité des assertions du romancier: c'est que lorsque parurent les Caractères de la Bruyère, toutes les clefs écrites et mises en marge de ce livre par les personnes du temps portaient le nom de la duchesse d'Aumont auprès des caractères qui peignent les femmes à la fois galantes et dévotes.

    Les faits énoncés sous la forme d'un roman acquièrent une valeur historique lorsqu'ils ont été sérieusement avancés par des personnes placées de manière à en être bien informées. Or, dans les libelles diffamatoires du genre des Amours des Gaules, publiés en Hollande du vivant de la duchesse d'Aumont, dans les chansons du temps et dans les notes historiques de ces chansons, les deux derniers amants qu'on lui prête sont précisément ceux que nomme madame de Coulanges : Caderousse et l'archevêque de Reims ; et ils dépeignent ce dernier comme ayant un embonpoint remarquable. Cet archevêque, dans tous ces libelles, ne se trouve mêlé à aucune autre intrigue de ce genre : la séduction de la duchesse d'Aumont est le seul méfait qu'on lui attribue ; ce qui prouve que ces auteurs ont écrit avant les préférences marquées qu'il eut pour la marquise de Créquy, sa nièce, fille de Madeleine le Tellier et du duc d'Aumont. Par la même raison, ils n'ont pu ajouter la belle-fille à la belle-mère dans la scandaleuse histoire du gros cousin de madame de Coulanges. Ce surnom de gros cousin était au moins aussi applicable à l'archevêque de Reims qu'à son frère le ministre Louvois. Si dans les répertoires des intrigues de l'époque il n'est pas fait mention de Villeroi, c'est que, relativement à lui, le secret de cette liaison, par suite de la sévérité du roi, aura été mieux gardé.

    La duchesse d'Aumont fut mariée à l'âge de dix-neuf ans. Villeroi en avait vingt-neuf et elle vingt-deux lorsqu'il en fut épris; mais ils se connaissaient dès leur première jeunesse. Sous le nom de mademoiselle de Toucy qu'elle portait alors, la duchesse d'Aumont, à l'âge de treize ans, avait, ainsi que le duc de Villeroi, et en compagnie de mademoiselle de Sévigné, figuré dans les ballets dansés par le roi. Lorsque mademoiselle de Toucy parut sur ce dangereux théâtre en 1666, âgée de seize ans, dans le ballet des Muses (Molière y figura, personnifiant la Comédie), elle représentait avec Villeroi une scène de bergère avec son berger'. Ces souvenirs de jeunesse ont pu contribuer, quelques années après, à l'attrait qui les unit. Il est probable que la duchesse d'Aumont sacrifia Caderousse à Villeroi 2 ; peut-être le marquis de Biran (depuis duc de Roquelaure) succéda-t-il à Caderousse, comme le disent les libellistes. Villeroi ne crut pas qu'elle le trahissait pour l'archevêque de Reims. Mais madame de Coulanges, qui connaissait bien son gros cousin et de quoi il était capable, pensait tout différemment; et, comme de fréquents et solitaires entretiens avec un archevêque qui affectait de prendre parti pour les jansénistes contre les jésuites n'avaient rien qui pût porter ombrage, madame de Coulanges ne connaissait aucun moyen de dessiller les yeux de Villeroi. Son amour paraissait devoir durer longtemps, et madame de Sévigné s'en étonne. Elle n'y voit de remède que par la comtesse de Soissons, habile, quand la fantaisie lui en prenait, à ressaisir ses jeunes amants trop longtemps écartés d'elle et à semer la division entre eux et ses rivales.

    Comme la duchesse d'Aumont avait beaucoup d'embonpoint et peu d'esprit, madame de Sévigné écrivait à sa fille : « Je ne puis comprendre la nouvelle passion du charmant ; je ne me représente pas qu'on puisse parler de deux choses avec cette matérielle Chimène. On dit que son mari lui défend toute autre société que celle de madame d'Armagnac. Je suis comme vous, mon enfant ; je crois toujours voir la vieille Médée, avec sa baguette, faire fuir, quand elle voudra, tous ces vains fantômes matériels. »

    La défense faite à Alcine prouve que le duc d'Aumont avait des soupçons sur sa femme. La duchesse d'Armagnac , amie de M. et de madame de Coulanges, était une précieuse sévère et d'une réputation intacte. Cette défense prouve encore que la liaison de Villeroi et de la duchesse d'Aumont fut tenue secrète, et que le duc d'Aumont était loin de la soupçonner. La duchesse d'Armagnac, sœur du maréchal de Villeroi, était la tante du marquis de Villeroi, qui avait, par cette parenté, de faciles occasions de voir plus souvent son Alcine.

    Ce qui peut avoir servi à donner le change à l'opinion, c'est qu'il paraît qu'à cette époque le marquis de Villequier, fils unique du duc d'Aumont, revenu des voyages entrepris pour achever son éducation, aurait, par le moyen d'une femme de chambre, acquis la preuve du commerce de son oncle l'archevêque avec la duchesse d'Aumont : mais l'inconduite de Villequier et la haine qu'on lui connaissait pour sa belle-mère la défendirent contre les imprudentes révélations de ce jeune étourdi. Elles ne firent tort qu'à lui-même, et lui attirèrent le blâme de Louis XIV. Villeroi refusa d'y croire. C'est ce qui fit dire à madame de Coulanges que « rien ne pouvait lui dessiller les yeux. »

    Madame de Sévigné et madame de Grignan ne se trompaient pas dans leurs prévisions sur la comtesse de Soissons. La baguette de la vieille Médée (c'est ainsi qu'elles la désignaient) exerça sa magique et salutaire influence sur l'amant abusé de la trompeuse Alcine. Au lieu de s'absorber tout entier dans un seul amour, Villeroi redevint aimable pour toutes les femmes qui, par leur esprit, les agréments de leurs personnes, lui semblaient dignes de ses soins ; et, en cherchant à plaire à toutes, il mérita de nouveau pour toutes le surnom de charmant, que lui avait donné madame de Coulanges Vardes, qui avait été le rival de Villeroi auprès de la comtesse de Soissons et de beaucoup d'autres ; Vardes, son maitre dans la carrière de la galanterie, au lieu de s'abandonner dans son exil à la tristesse et au découragement, cherchait à se distraire par ses triomphes en province sur des beautés qui valaient bien celles de la cour. A cette époque, les femmes du grand monde les moins capables de faiblesse s'intéressaient aux aventures de ces séducteurs célèbres, comme elles s'intéressent aujourd'hui à la lecture d'un roman.

    La destinée que l'état social imposait en France aux filles de grande naissance explique l'indulgence générale pour les fautes que l'amour leur faisait commettre. Comme tout était sacrifié à la perpétuité des familles et à leur élévation, les filles n'étaient considérées que comme des moyens d'alliance entre ceux que l'intérêt rapprochait. Le devoir le plus impérieux de ces jeunes innocentes était de se soumettre aux volontés de leurs parents pour le choix d'un époux ; ou, si on ne les mariait pas, de se laisser mettre en religion, c'est-à-dire de se condamner à la réclusion du cloître. Celles qui étaient malheureuses avec leurs maris protestaient parfois ouvertement contre la tyrannie sociale par le scandale de leur conduite, et rendaient presque respectables les femmes qui, dans le vice, conservaient les apparences de la vertu. On attribuait leurs égarements passagers à la violence d'un sentiment avec lequel on se savait gré de sympathiser. » (Mémoires touchant la vie et les écrits de Marie de Rabutin-Chantal, dame de Bourbilly, marquise de Sévigné : durant la guerre de Louis XIV contre la Hollande / suivis de notes et d'éclaircissements, par M. le baron Walckenaer - Walckenaer, Charles-Athanase - p.219 - gallica)

    Saint-Simon dresse un portrait pas plus flatteur de Françoise de la Mothe-Houdancourt : « La duchesse douairière d'Aumont mourut le jour de Pâques, assez brusquement, à soixante et un ans, veuve depuis sept ans, et peu regrettée dans sa famille. Elle étoit sœur aînée des duchesses de Ventadour et de La Ferté, et n'eut d'enfants que le duc d'Humières. C'étoit une grande et grosse femme, qui avoit eu plus de grande mine que de beauté ; impérieuse, méchante, difficile à vivre, grande joueuse, grande dévote à directeurs. Elle avoit été fort du grand monde et de la cour, où elle ne paroissoit plus depuis beaucoup d'années ; elle étoit riche et fut très attachée à son bien. Le roi lui donnoit dix mille livres de pension. » (Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon sur le siècle de Louis XIV et la Régence. T. 9 / collationnés sur le ms. original par M. Chéruel ; et précédés d'une notice biographique par M. Sainte-Beuve... Auteur :  Saint-Simon, Louis de Rouvroy (1675-1755 ; duc de) - p.99 - gallica) 

    Louis d'Aumont, duc d'Aumont, décède à l'âge de 71 ans, le mercredi 19 mars 1704 à Paris (Île-de-France), pair de France, chevalier des ordres du roi.
    Il a été premier gentilhomme de la chambre du roi, gouverneur de Boulogne et du pays Boulonois.

    Françoise de la Mothe-Houdancourt, duchesse d'Aumont, s'éteint à l'âge de 60 ans, le dimanche 5 avril 1711.


  2. Charlotte Eléonore Madeleine de la Mothe-Houdancourt (F) naît vers 1652.

    Louis Charles de Lévis est né à une date inconnue.

    Charlotte de la Mothe-Houdancourt, 19 ans, convole le samedi 14 mars 1671 avec Louis de Lévis.

    De leur union voit le jour un enfant recensé.

    La conduite de ce couple n'a, semble-t-il, rien à envier à celle des deux sœurs de Charlotte : « Madame de Ventadour étoit fort belle et fort agréable, son mari très laid et très contrefait, ils étoient très mal ensemble et les choses étoient allées souvent fort loin ; elle avoit été en plus d'un couvent, et y étoit alors fort à l'étroit. Le duc de Villeroy (depuis maréchal) l'en tira par cette voie qui parut si étrange au roi qu'il demanda à Monsieur si sa famille y consentoit. On l'avoit gagnée, et on se soucia peu du mari, dont la débauche et une absence continuelle de la cour ne lui donnoient pas grande considération.» (Journal du marquis de Dangeau. Tome 1 / publié en entier pour la première fois par MM. Soulié, Dussieux, de Chennevières, Mantz, de Montaiglon ; avec les additions inédites du duc de Saint-Simon publiées par M. Feuillet de Conches - p.23 - gallica)

    On apprend, par ce même journal que, début juin 1684, Charlotte obtient la charge de dame d'honneur de Madame, Elisabeth Charlotte de Bavière, seconde épouse de Philippe d'Orléans, frère de Louis XIV.

    Au 3 janvier 1687, Dangeau indique que 'le roi donna une pension de 8,000 francs à la duchesse de Ventadour, et, quand elle le voulut remercier, il lui dit «C'est mon frère, Madame, qu'il faut que vous remerciez, et j'ai été ravi de lui faire plaisir en vous en faisant. »' (Journal du marquis de Dangeau. Tome 2 / publié en entier pour la première fois par MM. Soulié, Dussieux, de Chennevières, Mantz, de Montaiglon ; avec les additions inédites du duc de Saint-Simon publiées par M. Feuillet de Conches - p.2 - gallica)

    Charlotte quitte sa charge de dame d'honneur de Madame en mai 1703, et quelques mois plus tard, le 25 mars 1704, le roi fait cette annonce à Louise de Prie, mère de Charlotte : « Nous nous sommes si bien trouvés de vous dans la charge de gouvernante des enfants de France que vous ne pouviez pas douter que nous ne vous la continuassions avec plaisir; mais comme vous pouvez être incommodée quelques fois, j'ai cru que vous ne seriez pas fâchée que je vous donnasse, pour vous soulager dans les fatigues que donne cet emploi, madame la duchesse de Ventadour, votre fille. », et Saint-Simon ajoute malicieusement ce commentaire : « II y avoit longtemps que madame de Ventadour et le maréchal de Villeroy, son plus que bon ami d'ancien jeu travailloient à cette survivance. Depuis quelques années elle s'étoit fait dévote, et les converties l'emportoient de bien loin auprès de madame de Maintenon sur les vierges ou sur les femmes qui n'avoient eu qu'un ou deux maris. Elle avoit quitté Madame pour ranger toute pierre de son chemin, et à la fin elle réussit. Sa joie en fut jusqu'à la dernière indécence, et la douleur de sa mère ne la fut guère moins. Elle n'avoit jamais voulu rien entendre là-dessus, de sorte que cela se fit à son insu, et qu'elle en fut outrée comme une vieille qu'on met en tutelle et à qui on ne laisse que le nom. Aussi, avec le peu d'esprit qu'elle avoit apporté au monde et l'amour de l'esclavage commencoit-elle à. radoter. Ce furent tous apanages dont sa fille devint pleinement héritière. » (Journal du marquis de Dangeau. Tome 9 / publié en entier pour la première fois par MM. Soulié, Dussieux, de Chennevières, Mantz, de Montaiglon ; avec les additions inédites du duc de Saint-Simon publiées par M. Feuillet de Conches - p.469 - gallica)

    Quelques jours avant de rendre l'âme, fin août 1715, le roi Louis XIV fait ses derniers remerciements à Charlotte de la Mothe-Houdancourt pour les bons soins apportés au dauphin : « Pour vous, Madame [ dit-il à madame de Ventadour], j'ai bien des remerclments à vous faire du soin avec lequel vous élevez cet enfant et de la tendre amitié que vous avez pour lui ; je vous prie de la lui continuer, et je l'exhorte à vous donner toutes les marques possibles de sa reconnoissance. » (Journal du marquis de Dangeau. Tome 16 / publié en entier pour la première fois par MM. Soulié, Dussieux, de Chennevières, Mantz, de Montaiglon ; avec les additions inédites du duc de Saint-Simon publiées par M. Feuillet de Conches - p.127 - gallica)

    Louis de Lévis, duc de Ventadour, s'éteint le mardi 28 septembre 1717.

    Charlotte de la Mothe-Houdancourt, duchesse de Ventadour, succombe à l'âge de 92 ans, le mardi 15 décembre 1744 à Versailles (Yvelines), transportée le 21 décembre 1744 'au couvent des révérends pères feuillants de Paris pour y être inhumée (AD 78 - Versailles Notre-Dame), en présence de Marie Joseph d'Hostun, duc de Tallard, époux de sa petite-fille Marie Isabelle de Rohan, et son arrière-petit-fils l'abbé de Ventadour, coadjuteur de Strasbourg.


  3. Marie Gabrielle Angélique de la Mothe-Houdancourt (F) est née en 1655, elle décède le lundi 29 avril 1726. (voir l'article correspondant)


  4. Philippe de la Mothe-Houdancourt (M) est né à une date inconnue.

    Philippe de la Mothe-Houdancourt mort en bas âge.


  5. Louise de la Mothe-Houdancourt (F) est née à une date inconnue.


À l'âge de six ans et demi, le 9 mai 1633, Louise, orpheline de père, est choisie comme marraine d'un petit garçon à Fervaques. (AD 14 Fervaques p.16)

Sa mère Françoise de Lusignan de Saint-Gelais étant dame d'honneur de la reine Anne d'Autriche en 1642, Louise se trouve mêlée à la cour royale dans sa jeunesse.

Dans l'histoire des princes de Condé, on peut lire que Louise de Prie, surnommée 'demoiselle de Toussy', vers 1646, retient l'attention du prince de Condé : « On le crut occupé de Mlle de Toussy, beauté imposante, dont la haute taille excita l'admiration des ambassadeurs polonais. Un moment compromise par une mère avide, intrigante, Louise de Prie a figuré dans quelques pasquins et vaudevilles ... Ici pas même le roman ; rien que le prologue d'un conte licencieux, un marchandage, une négociation qui n'est délicate d'aucun côté et qu'un intermédiaire peu scrupuleux essaye de terminer à coup d'argent. Il n'arriva pas à ses fins : après quelques imprudences, Mlle de Toussy, qui savait calculer, put s'arrêter à temps. » (Histoire des princes de Condé, pendant les XVIe et XVIIe siècles. T. 5 / par M. le duc d'Aumale - p.19 - gallica)

Finalement, Philippe de la Mothe-Houdancourt reprend sa vice-royauté de Catalogne en novembre 1651, et son duché de Cardone est érigé en pairie en avril 1652. Le 23 de ce mois, il se lance avec ses troupes à l'assaut deLouise de Prie Philippe de la Mothe-HoudancourtBarcelone, mais essuie une lourde défaite, reçoit 'une grave blessure à la cuisse, dont il restera estropié,' et abandonne la partie en octobre de cette même année avec pour conséquence la perte de la Catalogne pour la France, et le duché de Cardone pour lui. (Revue d'histoire moderne, tome 12 N°27,1937 - p.121 - persee.fr)

En janvier 1653, sa terre de Fayel est élevée au titre de duché-pairie, puis en mai 1653, il se démet de la vice-royauté de Catalogne, du commandement de l'armée, rentre à Paris et fait construire le château du Fayel.

Philippe et Louise reçoivent la visite, en 1656, de la reine Christine de Suède, en leur nouveau château. Profitant de l'occasion, Louis XIV et son épouse Marie-Thérèse  d'Autriche, viennent aussi au Fayel afin de rencontrer la reine de Suède. «Leurs Majestés attendirent la reine de Suède sur une terrasse qui sépare la moitié de la cour, laquelle étoit remplie de beaucoup de monde. La Reine, qui m'a conté cette entrevue, me l'a dépeinte d'une manière fort belle : je n'y étois pas. La reine de Suède descendit au milieu de la cour. La Reine dit qu'elle ne fut jamais si surprise que de la voir, et que quoiqu'on lui eût bien dit qu'elle n'étoit pas faite comme les autres, elle ne pouvoit se l'imaginer faite comme elle la trouva. Le maréchal et la maréchale donnèrent une fort belle collation : cette maison étoit magnifiquement meublée. Le maréchal avoit eu en Catalogne les plus beaux meubles du monde, avec des buffets de vermeil doré, et même des pierreries dont sa femme étoit parée, aussi bien que de ses grâces naturelles : c'est une fort belle femme, et qui paroît bien ce qu'elle est. Toutes ces raretés venoient du duc de Cardonne. » (Mémoires de Mademoiselle de Montpensier, Tome III - p.88 - books.google)

Philippe de la Mothe-Houdancourt, duc de Cardone, s'éteint à l'âge de 52 ans, le samedi 24 mars 1657 à Paris (Île-de-France), inhumé à Beaumont-sur-Oise puis au Fayel.

Le médecin Guy Patin nous donne, dans une de ses lettres, plus d'informations sur les causes du décès de Philippe : « Hier au soir mourut le maréchal de La Mothe-Houdancourt, d’un abcès dans le foie et d’une fièvre lente, après avoir pris en sa maladie des eaux de Sainte-Reine, de Forges, des poudres de perles, des confections précieuses, de l’or potable, de l’antimoine, n’avoir été que très peu saigné et avoir eu de très mauvais médecins de grege aulicorum et eorum qui se Monspelienses profitentur, cum sint meri asini ad lyram, et in operibus artis plane cæcutiant. » (Correspondance complète et autres écrits de Guy Patin, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 27 mars 1657)


Le 3 septembre 1664, Louise de Prie, veuve du maréchal, reçoit cette lettre du roi Louis XIV : « Ma Cousine, ayant à donner une gouvernante à mon fils, j'ai cru que je ne pouvois faire un meilleur choix que de vous ; c'est pourquoi, si rien ne vous empêche de venir occuper cette place, je vous la destine avec joie, pour l'estime singulière que je fais de votre personne. » (Oeuvres De Louis XIV Tome V p.236 - books.google)

Selon Saint-Simon cette nomination de Louise, alors veuve, vivant à la campagne, probablement au château de Montpoupon, peu fortunée à l'époque, serait due à l'appui de Michel Le Tellier et son fils François Michel Le Tellier, marquis de Louvois, « lors en grand crédit, et fort attentifs à procurer, tant qu'ils pouvoient, les principales places à des personnes sur qui ils pussent compter, au moins à en écarter celles qu'ils craignoient. M. de Louvois avoit épousé l'héritière de Souvré, que le maréchal de Villeroy, son tuteur, lui sacrifia, ou plutôt à sa faveur. La maréchale de la Motte étoit cousine germaine du père de Mme de Louvois ; elle étoit belle et d'un âge convenable, d'une conduite qui l'étoit aussi. Ils furent avertis à temps que Mme de Montausier obtenoit enfin de quitter Monseigneur : ils bombardèrent la maréchale en sa place, que personne ne connoissoit à la cour, avant que qui que ce soit sût qu'elle étoit enfin vacante. C'étoit la meilleure femme du monde, qui avoit le plus de soin des enfants de France, qui les élevoit avec le plus de dignité et de politesse, qui elle-même en avoit le plus, avec une taille majestueuse et un visage imposant, et qui, avec tout cela, n'eut jamais le sens commun et ne sut de sa vie ce qu'elle disoit ; mais la routine, le grand usage du monde la soutint. Elle passa sa vie à la cour dans la plus grande considération, et dans une place où, malgré une vie splendide et beaucoup de noblesse d'ailleurs, elle s'enrichit extrêmement, et laissa encore de grands biens après avoir marié grandement ses trois filles. Sa santé dura autant que sa vie. Elle coucha encore dans la chambre de Mgr le duc de Bretagne la nuit du vendredi au samedi ; elle s'affoiblit tellement le samedi, qu'elle reçut les sacrements, et mourut le dimanche, à quatre-vingt-cinq ans. » (Mémoires de Saint-Simon : nouvelle édition collationnée sur le manuscrit autographe, augmentée des additions de Saint-Simon au Journal de Dangeau. Tome 17 / notes et appendices par A. de Boislisle - p.15 - gallica)

Louise de Prie, gouvernante des enfants de France, est marraine, le premier novembre 1672 à Saint-Germain-en-Laye, de Louis François, duc d'Anjou, fils de Louis XIV et Marie-Thérèse d'Autriche. Cet enfant décèdera quelques jours après son baptême, le quatre novembre 1672. (AD 78 -Saint-Germain-en-Laye - p.131)

Louise s'est donc occupée de l'éducation des enfants de Louis XIV, petits-enfants nés de Louis de France, le Grand Dauphin, et a vu naître, le 8 janvier 1707, avec l'aide de sa fille Charlotte de la Mothe-Houdancourt duchesse de Ventadour, Louis de France, duc de Bretagne, arrière-petit-fils de Louis XIV.

Louise de Prie rend son dernier soupir à l'âge de 82 ans, le dimanche 6 janvier 1709 à Versailles (Yvelines), en présence de son petit-fils par alliance Hercule Mériadec de Rohan, prince de Maubuisson, et son petit-fils Louis François d'Aumont, duc d'Humières.

 

 

écartelé: aux 1 et 4, d'azur, à une tour d'argent (de la Mothe); aux 2 et 3, d'argent, à un lévrier rampant de gueules, colleté d'azur, bordé et bouclé d'or, accompagné de trois tourteaux de gueules   blasons de la Mothe-Houdancourt - de Prie  écartelé; au 1er de gueules, à trois treffles d'or, posés 2 et 1; au 2e d'azur, à une croix d'argent; au 3e d'or à un aigle à deux testes, éployé de sable, couronné, béqué et membré de gueules, au 4e burelé d'argent et d'azur, de dix pièces, à un lion de gueules, armé, lampassé et couronné d'or, brochant sur le tout

  






Philippe de la Mothe-Houdancourt

  1. Guillaume de la Mothe (-) x 1555 Marie de Rasse (-) GP
    1. Philippe de la Mothe-Houdancourt, seigneur de la Mothe-Houdancourt (ca1562-1651) x Anne Frolo de Champerose (-) P
      1. Antoinette de la Mothe-Houdancourt (-) FS
      x2 1591 Catherine Marie Ribier (-) P
      1. Antoine de la Mothe-Houdancourt (-) x Catherine de Beaujeu (-) FS
        1. Marie Anne de la Mothe-Houdancourt (1625-) x Bernard Philippe de la Baume de Suze, comte de Suze (-) N
          x2 Charles Claude de la Haye, baron de Chaumont (-) N
        2. Antoine de la Mothe-Houdancourt, marquis de la Mothe-Houdancourt (1632-ca1696) N
        3. Charles de la Mothe-Houdancourt, comte puis marquis de la Mothe-Houdancourt, surnommé chevalier de la Mothe (-ap1695) x Elisabeth de La Vergne (-) N
        4. Catherine de la Mothe-Houdancourt (1640-) N
        5. Marguerite de la Mothe-Houdancourt (1641-1641) N
        6. Anne Lucie de la Mothe-Houdancourt (ca1647-1689) x 1676 René François de la Vieuville, marquis de la Vieuville (1652-) N
      x3 1594 Louise Charles (-) P
      1. Daniel de la Mothe-Houdancourt (1595-1628) FS
      2. Claude de la Mothe-Houdancourt (1597-ca1622) FS
      3. Louise de la Mothe-Houdancourt, dame de Brenouille (-ca1640) x ca1623 Louis Le Bel, seigneur de Brenouille (ca1601-1684) FS
        1. Louise Le Bel (1625-1703) N
        2. Louis Le Bel, seigneur de Bernouille (-) N
        3. Anne Le Bel (-ap1704) N
        4. Daniel Le Bel (-) N
        5. Daniel Le Bel, seigneur de la Boissière (-1710) x Anne Marguerite Victoire de Masparault (-1682) N
          x2 Geneviève Antoinette du Cerceau (-) N
      4. Michel de la Mothe-Houdancourt (-) FS
      5. Marie de la Mothe-Houdancourt (-) FS
      6. Charles de la Mothe-Houdancourt (-) FS
      7. Anne de la Mothe-Houdancourt (-) FS
      8. Philippe de la Mothe-Houdancourt, duc de Cardone (1605-1657) x ca1650 Louise de Prie (1626-1709)
        1. Françoise Angélique de la Mothe-Houdancourt, duchesse d'Aumont (ca1651-1711) x 1669 Louis Marie Victor d'Aumont, duc d'Aumont (1632-1704) E
          1. Louis François d'Aumont, duc d'Humières (1671-) x 1690 Anne Louise Julie de Crevant (-) PE
        2. Charlotte Eléonore Madeleine de la Mothe-Houdancourt, duchesse de Ventadour (ca1652-1744) x 1671 Louis Charles de Lévis, duc de Ventadour (-1717) E
          1. Anne Geneviève de Lévis (1673-1727) x 1691 Louis Charles de la Tour d'Auvergne, prince de Turenne (-) PE
            x2 1694 Hercule Mériadec de Rohan, prince de Soubise (-) PE
        3. Marie Gabrielle Angélique de la Mothe-Houdancourt, duchesse de la Ferté (1655-1726) x 1675 Henry François de Sénectère, duc de La Ferté (1657-1703) E
          1. Marie Angélique de Sénectère (1676-1713) x 1689 Gaston Jean Baptiste de Lévis, marquis de Mirepoix (ca1660-1699) PE
          2. Françoise-Charlotte de la Ferté-Sénectère, surnommée demoiselle de Mennetou (ca1679-1745) x 1698 Gabriel François Thibault de la Carte (1669-1712) PE
            x2 ca1724 Jean François Gustave de Malortie, marquis de Boudeville (ca1696-1747) PE
          3. N. de Sénectère (-1694) PE
        4. Philippe de la Mothe-Houdancourt (-) E
        5. Louise de la Mothe-Houdancourt (-) E
      9. Louise-Madeleine de la Mothe-Houdancourt (ca1609-ca1681) FS
      10. Jacques de la Mothe-Houdancourt (1610-1693) FS
      11. Henri de la Mothe-Houdancourt (ca1612-1684) FS
      12. Madeleine de la Mothe-Houdancourt (ca1615-1702) FS
      13. Marie de la Mothe-Houdancourt (-) FS
      14. Jérôme de la Mothe-Houdancourt (ca1617-1693) FS
      15. Jeanne de la Mothe-Houdancourt (ca1618-1636) FS
    2. Guillaume de la Mothe (-) OT



  1. Antoine Charles, seigneur du Plessis-Piquet (ca1536-1599) x Jehanne de Villetain (-) GP
    x2 Madeleine Maillart (-) GP
    1. Claude Charles, seigneur du Plessis-Piquet (-) OT
    2. Louise Charles (-) x 1594 Philippe de la Mothe-Houdancourt, seigneur de la Mothe-Houdancourt (ca1562-1651) ... P
    3. César Charles (-) OT
    4. Louis Charles (-) OT
    5. Marguerite Charles (-) OT
    6. Marie Charles (-) OT
    7. Anne Charles (-) OT





Louise de Prie

  1. Aymard de Prie, marquis de Toucy (-ap1648) x 1593 Louise de Hautemer (-ap1641) GP
    1. Henry de Prie (-) OT
    2. Louis de Prie, marquis de Toucy (ca1600-1631//1633) x ca1622 Françoise de Lusignan de Saint-Gelais (ca1602-1673) P
      1. Charlotte de Prie (ca1623-1700) x 1639 Noël de Bullion, marquis de Gallardon (-1670) FS
        1. Armand Claude de Bullion, marquis de Gallardon (-1671) N
        2. Alphonse Noël de Bullion, marquis de Fervaques (ca1645-1698) N
        3. Charles Denis de Bullion, marquis de Gallardon (1651-) x 1677 Marie Anne Roüillé (-1714) N
      2. Aymar de Prie (ca1624-) FS
      3. Louise de Prie (1626-1709) x ca1650 Philippe de la Mothe-Houdancourt, duc de Cardone (1605-1657)
        1. Françoise Angélique de la Mothe-Houdancourt, duchesse d'Aumont (ca1651-1711) x 1669 Louis Marie Victor d'Aumont, duc d'Aumont (1632-1704) E
          1. Louis François d'Aumont, duc d'Humières (1671-) x 1690 Anne Louise Julie de Crevant (-) PE
        2. Charlotte Eléonore Madeleine de la Mothe-Houdancourt, duchesse de Ventadour (ca1652-1744) x 1671 Louis Charles de Lévis, duc de Ventadour (-1717) E
          1. Anne Geneviève de Lévis (1673-1727) x 1691 Louis Charles de la Tour d'Auvergne, prince de Turenne (-) PE
            x2 1694 Hercule Mériadec de Rohan, prince de Soubise (-) PE
        3. Marie Gabrielle Angélique de la Mothe-Houdancourt, duchesse de la Ferté (1655-1726) x 1675 Henry François de Sénectère, duc de La Ferté (1657-1703) E
          1. Marie Angélique de Sénectère (1676-1713) x 1689 Gaston Jean Baptiste de Lévis, marquis de Mirepoix (ca1660-1699) PE
          2. Françoise-Charlotte de la Ferté-Sénectère, surnommée demoiselle de Mennetou (ca1679-1745) x 1698 Gabriel François Thibault de la Carte (1669-1712) PE
            x2 ca1724 Jean François Gustave de Malortie, marquis de Boudeville (ca1696-1747) PE
          3. N. de Sénectère (-1694) PE
        4. Philippe de la Mothe-Houdancourt (-) E
        5. Louise de la Mothe-Houdancourt (-) E
      4. Anne de Prie (1631-) FS
    3. François de Prie, baron de Plasnes (-) x Marie Brochard (-) OT
      1. Aymar Antoine de Prie, baron de Plasnes (ca1630-1714) x ca1667 Jacqueline de Serres (-) CG
        1. Esmée Cécile de Prie (1668-) C
        2. Léonor de Prie (-1691) C
        3. Louise de Prie (1670-) x ca1693 François Alexandre Le Jolis de Bouillon, seigneur de Villiers (-) C
        4. Louis de Prie, marquis de Prie (1673-) x 1713 Agnès Berthelot (ca1698-1727) C
        5. Marie Thérèse de Prie (1676-) C
        6. Louis Jean de Prie (1679-1704) C
        7. Robert Aymar de Prie (1681-) C
        8. Léonor François de Prie (ca1683-) C
      2. Jacques de Prie (1633-1653) CG
      3. Edmé de Prie (-ca1694) CG
      4. Jean de Prie, seigneur de Hautemer (-1720) x Anne Marie Michau (-) CG
        1. Edmé de Prie (1665-1690) C
        2. Melchior de Prie (1668-) C
        3. Charlotte Louise de Prie (-) C
      5. Louise de Prie (-) x François de Valboc, seigneur de Gonneville (-) CG
      & Le Sueur (-) OT
      1. Françoise Le Sueur (-) x 1679 Jean Secard (-) CG
    4. Aymar de Prie (-1621) OT



  1. Artus de Saint-Gelais (ca1580-) x ca1601 Françoise de Souvré (ca1582-1657) GP
    1. Françoise de Lusignan de Saint-Gelais (ca1602-1673) x ca1622 Louis de Prie, marquis de Toucy (ca1600-1631//1633) ... P
    2. Marie de Lusignan de Saint-Gelais (-) x René de Courtarvel (-) OT
    3. Gilles de Lusignan de Saint-Gelais (ca1606-1636) x ca1627 Françoise Fouquet (-) OT
      1. Marie de Lusignan de Saint-Gelais (-) x ca1651 Henry François de Vassé (-) CG
      x2 ca1636 Marie de la Vallée Fossez (-) OT
      1. Anne Armande de Lusignan de Saint-Gelais (-) x Charles de Crequy (-) CG

GP : grands-parents  -  P : parents  -  E : enfants  -  PE : petits-enfants  -  FS : frères et sœurs  -  OT : oncles et tantes  -  CG : cousins germains  -  C : cousins  -  N : neveux et nièces





Filiation avec Jean de Chivré

  1. Philippe de la Mothe-Houdancourt (1605-1657) x ca1650 Louise de Prie (1626-1709)
  2. Marie de la Mothe-Houdancourt (1655-1726) x 1675 Henry de Sénectère (1657-1703)
  3. Françoise-Charlotte de la Ferté-Sénectère (ca1679-1745) x 1698 Gabriel Thibault de la Carte (1669-1712)
  4. Philippe Thibault de la Carte (1699-1780) x 1746 Marie de Rabodanges (1732-1810)
  5. Jeanne Thibault de la Carte de la Ferté-Sénectère (1756-1799) x 1776 Jacques Doynel (1748-1812)
  6. Bénonie Doynel de Montécot (1795-1863) x 1818 François Doynel de la Sausserie (1780-1838)
  7. Alix Doynel de la Sausserie (1820-1907) x 1845 Médéric de Chivré (1817-1881)
  8. Henry de Chivré (1847-1915) x 1877 Marie Varin de la Brunelière (1856-1884)
  9. Jean de Chivré (1878-1948) x 1908 Nicole Le Harivel de Gonneville (1884-1939)





Ligne du temps

1605
1626
1647
1667
1688
1709
2
3

Philippe de la Mothe-Houdancourt (1605 - 1657)
Louise de Prie (1626 - 1709)
 




  Année 
1589 
  • Henri IV - 78ème Roi de France 1589-1610
1610 
  • Louis XIII - 79ème Roi de France 1610-1643
1643 
  • Louis XIV - 80ème Roi de France 1643-1715


Dernière mise à jour : 23/08/22 - © Christian de Chivré